retour de travail

Admin Nombre de messages : 103 Date d'inscription : 26/03/2008

Smully revenait d'une longue journée de travail. Il ne pensait qu'à se reposer et profiter d'une longue nuit de sommeil.

Lorsqu'il pénétra dans sa propriété, il vit Schrödinger en train de jouer, comme à son habitude, dans le jardin.

Il s'avanca donc dans l'allée, enfin, là où il y avait moins d'herbes et se dirigea vers l'entrée.

Admin Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 02/05/2009

Schrödinger jouait paisiblement, enfin presque, dans le jardin. Je dis presque car il avait remarqué une souris traversant son jardin. Elle n'était pas très grosse mais cela devait suffire à l'amuser quelques temps.

Il s'était approcher tout doucement, profitant des herbes hautes pour se cacher et avait bondit dessus tel un tigre sur sa proie. La souris en fut toute assommée et surtout maintenu par la patte de Schrödinger.

Le jeux, ensuite, consistait à la relâcher pour lui courir après et la rattraper.

A un moment, il entendit du bruit venant de l'entrée du jardin, il regarda qui venait déranger sa partie de chasse. Il reconnut immédiatement son maitre.

Il lâcha donc sa souris qui en profita pour se sauver à toutes pattes et se précipita vers Smully en miaulant pour signaler sa présence.

Arrivé à sa hauteur, il se frotta contre ses jambes, manquant de le faire choir à plusieurs reprises et ronronna si fort, que son maitre ne put faire autrement que de le prendre dans ses bras.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 20/06/2009

Elle avait délaissé Rieux et les élections municipales pour prendre un peu l’air.

Elle allait repartir vers Guérande se reposer lorsque d’un coup une idée s’imposa à son esprit..
« Aller faire un tour chez le tisserand Smullyan .»

Elle sourit à cette idée plutôt agréable, car il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas renouvelé sa garde robe.
Les fastes et les changements de tenue obligatoires de la période Grand Duchesse étaient passés, à son grand soulagement, et elle n’avait plus les mêmes besoins vestimentaires.
Toutefois la coquetterie féminine reprenant le dessus, c’est le cœur léger qu’elle se dirigea vers la maison de Smullyan.

Après une courte marche, elle put voir la grande bâtisse imposante.
Un peu excentrée de la ville, la maison ne devait pas être récente, mais l’ancienne grande ferme qu’elle devait être avait bien traversé les épreuves du temps.
En tout cas, la fumée qui sortait de la cheminée prouvait qu’elle était encore bien en vie.

Elle entra dans le jardin et fut surprise de voir qu’il était totalement en friche, mais comme elle savait que le propriétaire avait été longtemps absent, elle comprit que ceci expliquait cela.

Elle fit quelques pas au milieu des grandes herbes et sursauta, car une petite forme grise lui avait filé entre les pieds.
En regardant attentivement au sol, là, derrière une grande herbe un peu plus large que les autres, deux petits yeux ronds sous deux petites oreilles et au dessus de majestueuses moustaches, qui la regardent fixement, une souris….

Pas du tout peureuse quant à ces petites bêtes, le regard inquiet lui fait comprendre que la souris a plutôt peur.
Alors, elle éclate de rire et comme si la bestiole pouvait comprendre, elle lui parle doucement.

- Ne t’inquiète pas, petite, je ne te ferai aucun mal, mais dis moi, y aurait il un chat par ici pour que tu aies aussi peur de tout ce qui bouge ?

Et en riant encore, elle avance précautionneusement dans les herbes pour ne pas effaroucher toute la population du dessus et du dessous qui doit vivre dans le jardin, pour se diriger vers l’entrée.

Admin Nombre de messages : 103 Date d'inscription : 26/03/2008

Smully était en train de faire le tour de la maison avec Schrödinger dans les bras.

Il inspectait les lieux et se dit qu'il serait peut-être temps qu'il y fasse l'entretien. Couper l'herbe trop haute, ranger toutes les affaires qui trainent, refaire le chemin qui mène à la maison. Beaucoup de chose en perspective.

Alors qu'il était absorbé par ses pensées, Schrödinger bondit d'un coup, s'échappant de ses bras et se dirigea vers le devant de la maison. Il avait du entendre un bruit peut-être. Connaissant bien sa bestiole, Smully se dit que ce devait être important et il le suivit tranquillement.

Il entendit ensuite une voix parler à quelqu'un, une voix qu'il connaissait mais qu'il n'identifiait pas. Il y avait donc du monde chez lui, il pressa donc le pas pour ne pas rater ses invités. Et arrivé au coin de la maison, il aperçut Evenice dans son jardin se dirigeant vers l'entrée.

Dame Evenice, je suis là

Il agita le bras comme pour appuyer ses paroles et faire remarquer sa présence. Elle le remarqua et s'approcha de lui.

Vous honorez cette maison et moi, par la même occasion, de votre présence. Je suis bien heureux de vous accueillir dans ma masure.

Excusez le manque d'entretien du jardin, mais comme vous le savez je n'ai que très peu de temps pour m'en occuper. En plus, je n'arrive pas à me décider à couper l'herbe car c'est le terrain de chasse préféré de Schrödinger.

Je manque à toutes mes obligations, vous souhaitez peut-être entrer ? ou prendre un verre ?
Je n'ai pas de crêpes par contre, désolé.

Par contre, je vous est entendu parler tout à l'heure et je ne vois que vous. Parleriez vous toute seule par hasard ?

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 20/06/2009

Elle avance à grand peine au milieu des herbes hautes, en a plein ses chausses et même quelques unes accrochées à sa robe.
Elle peste un peu, mais doucement, car au milieu des herbes, il y a des fleurs sauvages.
Et elle s’arrête pour se baisser et les sentir.
Le parfum d’une fleur sauvage, quel bonheur que nous donne la nature!
A Guérande, elle adore la roseraie où elle vient souvent se ressourcer après ses longues journées de travail.
Ici, elle respire la nature sauvage mais encore plus délicate en regardant les fines corolles bleues ou roses.

Toute à son avancée pafumée, elle reprend contact avec le lieu lorsqu’elle entend la voix de Smullyan.

- Dame Evenice, je suis là

Elle lève la tête et adresse un grand sourire au tisserand.

- Heyyy, Messire Smullyan !! Contente de vous trouver là et merci de votre accueil.
Schrödinger ? Qui est Schrödinger ? Vous avez un hôte chez vous actuellement ?
Je ne voudrais surtout pas vous déranger, je reviendrai une autre fois vous savez.

Mais après la fin du monologue de Smullyan, elle s’enhardit.[/b]

- Eh bien ma foi, ce n’est pas de fus de prendre un verre et ne vous inquiétez pas pour les crêpes, avec ces élections j’en ai tellement mangé que je crois que je vais les détester pendant quelques temps !

[i]Et elle éclate d’un rire frais et pur.

- Non je ne parlais pas seule, enfin si, car celle à qui je parlais ne pouvait pas me répondre, c’était une adorable petite souris bien effrayée à vrai dire!
Je vous suis, Messire !

Admin Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 02/05/2009

Schrödinger était dans les herbes hautes en train de guetter la dame qui venait d'arriver. Lorsqu'il compris que l'on parlait de lui

... Schrödinger ? Qui est Schrödinger ? Vous avez un hôte chez vous actuellement ? ...

Il s'approcha donc de la dame en miaulant pour se faire voir, se frotta à sa jambe et la regarda en voulant lui dire :

Schrödinger, c'est moi. Je suis le maitre des lieux et j'adore les calins.

Il se mit à ronronner doucement histoire d'appuyer ses dernières paroles.

Admin Nombre de messages : 103 Date d'inscription : 26/03/2008

Smully vit son chat s'approcher de Evenice dès qu'il entendit son nom.

Je vous présente Schrödinger. Le matou de la maison. Une adorable bestiole pour laquelle j'ai beaucoup d'affection et qui surtout chasse mes souris, raison pour laquelle vous en avez croisé une encore effrayée.

Je vous propose de prendre un verre à l'extérieur mais de l'autre côté de la maison. L'herbe y est coupé et la vue splendide. Surtout par une belle journée. J'aime m'y poser le soir pour regarder le soleil se coucher, voir la pénombre tomber progressivement et le ciel s'emplir d'étoile.
Mais le soleil est encore bien haut et profitons de sa douce chaleur.

Je vais chercher les verres et la bouteille de chouchen. Je reviens.

Smully entra dans la maison, pris le nécessaire pour offrir un verre à Evenice et ressortit aussi rapidement.

Suivez moi, je vous prie.

Il accompagna Evenice à l'arrière de la maison et lui présenta une chaise pour qu'elle puisse s'assoir à son aise. Posa sur la petite table les verres et les remplit. Puis levant son verre :

Encore merci de votre visite, j'en suis honorer. A notre rencontre.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 20/06/2009

Elle aime beaucoup les chats et à Guérande, il y en a plusieurs, aussi, lorsque Schrödinger vient vers elle, elle se baisse pour le caresser et lui parle doucement.

Puis elle sourit à Smullyan et le suit vers l’arrière de la maison.
Elle prend le verre qu’il lui tend et s’assoit tranquillement.
Le chat l’a suivie et pas farouche du tout, monte sur ses genoux et s’installe carrément en soulevant la tête et en la regardant comme pour lui dire « Bon alors maintenant, je suis là et j’attends tes câlins ».

Elle rit de bon cœur et bien sûr fait ce qu’attend Schrödinger.
Ceux qui aiment les chats comprendront qu’on ne peut résister à ces regards là !

- Je suis ravie d’être venue jusqu’ici, Messire Smullyan, vous avez trouvé un havre de paix avec cette grande bâtisse.
J’espère que vous vous plairez à Rieux et que vous vous ferez une belle clientèle.
La ville a besoin de personnes comme vous, qui sont motivés et veulent s’investir !

Vous pourrez compter sur mon aide si besoin.
En attendant, buvons à Rieux, à la Bretagne, et puis aussi à vous et bien sûr à Schrödinger, hein mon beau chat, hantise des souris de ce jardin ?

Admin Nombre de messages : 103 Date d'inscription : 26/03/2008

Dame Evenice, merci pour vos paroles. J'espère aussi que ma boutique aura du succès, mais pour le moment, elle est toujours aussi vide. Une seule commande et j'attends toujours la confirmation pour le devis proposé.

Pour les gens qui achètent des vêtements pour changer de niveau, je leur fait une remise de 10% sur le prix normal que j'arrondis ensuite. Je devrais peut-être le préciser sur le message dans la halle, cela fera peut-être venir du monde.

Je vous avoue que je désespère un peu de voir du monde ici, je voulais en faire un test pour le projet dont je vous avais parlé avant votre élection. Voilà un mois que le test est lancé. Je ne le qualifierais pas de fiasco car je suis persuadé que l'idée est plutôt bonne, mais je cherche ce qui ne va pas.

Vous pourriez peut-être m'aider dans un sens ? En me disant si quelque chose vous choque ou manque, ou je ne sais quoi encore.

Smully vida son verre d'un trait et regarda Evenice, un léger sourire au lèvre et attendit une réponse ou un conseil.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 20/06/2009

Elle écoute avec beaucoup d'attention Smullyan, réfléchit un bref instant et répond doucement.

- Vous savez, Messire, je crois simplement que la période est difficile.
Comme toujours en ces mois de Juillet et Aoüt, les villageois rillettes, comme tous les bretons ou les françois je suppose aussi, pensent plus à leurs vacances, à aller voir si la mer est belle sur nos côtes ou la campagne bien verte.

Je ne pense pas que ça vienne de votre boutique qui est très avenante ou de vous même qui êtes très souriant et bien arrangeant au niveau du prix.

Il va suffire d'un peu de patience tout simplement, car même dans les filières de nourriture, c'est calme plat.
Rendez vous compte, sur le nombre de villageois de Rieux, la moitié se compose actuellement de morts et de retraités.
Et je ne parle pas des villlageois en voyage d'agrément ou commercial! vous comprendrez ainsi combien mon mandat se passe vraiment pendant une période qui n'est pas la meilleure pour ce qui est de la gestion.

Mais je ne me plains pas, je le savais pour avoir toujours vu les périodes Juillet/Août et fin d'année comme des périodes délicates.